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Le Sang des Innocents

by MC Dro-P

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1.
Introduction 00:58
2.
Des tourbillons de vapeur qui s’entrechoquent Au son des mascarades électorales, Nuages de fumées, atmosphère glaciale, Et poussière de rien sur la route du pouvoir, Garnie du sang des innocents que chantait Alpha Blondy, Places bondées, tarifs négociés, Et quand la source s’attarde et se tarit Alors la foule bondit, De cavales instables en piètres cavalcades, La foule s’empêtre et finit démembrée. Individus parqués, montrés du doigt et toujours en rade. Un cœur qui bat la chamade comme on bat son enfant, La main ferme et les yeux dilatés par l’injection du sang, Ça pue la vie ratée, ça colle, ça suinte, sent moi ça, L’odeur salace de l’alcool frelaté. Malfaisants, Cherchant toujours un coupable, mais oubliant les victimes. Au milieu d’armées expertes de leaders illégitimes, Des tourbillons de paumés qui s’entrechoquent Au son des bousculades préfectorales, À qui profite la fausse morale ? La peur et la désinformation ? Aux promoteurs véreux et fabricants de faillites, Oublie tout ce que tu ne sais pas encore, Et publie ce que tu penses, au moins en condensé… Du trading haute-fréquence et des princes dépensiers, C’est du post-néo-capitalisme Comme mêmes les plus pessimistes n’avaient osé le penser. Zambeze, Welzow-Süd, même combat, extraction, rectitude, Élus complices, intox à gober, excavatrice à godets, Ça dépote, ha, par ici la monnaie. [Chorus] Ce siècle sera brûlant ou ne sera qu’un mirage ! Ce siècle sera brûlant ou ne sera qu’un mirage ! Tout s’achète, la survie, les potes, les ministres et la marmaille. Trop de mamaille, personne n’est de taille, Oublie les Néphilim, les Anakim, David, Goliath et Thierry la fronde. Oublie les codes d’honneur, relis tes codes d’immondes, Tous les matchs sont truqués. Putain C’est Cameron contre Palin, Bigard contre Ruquier, Le Pen contre Le Gal, Croisade contre Jihad, Poutine contre Cheminade… Enfin tu vois le tableau, Rien sur la table, tout dans les manches et on s’fait pas d’cadeau ! Sous la jarretière le glock, Des tourbillons de thorium qui s’entrechoquent Au son des barres de combustibles, Et dans les bars en ville, mon gars c’est l’euphorie, Entre cons versatiles, versage de cocktails Et brèves conversationnelles. Irréversibles et pourtant rationnels Les coups de butoirs burinent, On tire des plans sur la comète en attendant qu’elle passe, On enferme les civils pour prévenir la menace, Ajoute un grain de sel sur la désescalade, Ça donne des piles de corps et du trafic d’organes. Sur les chemins de la chienlit, Y’en a un qui s’marre bien, calé au fond d’son lit. Le temps nous voit passer et serein il observe Les monuments de nos mouvements, Et quand les dents du fond baignent, Il vient poser une gerbe. Pression hydrostatique délivrant de la stase… Icône hardcore, mystique et avaleuse de haine, Il a tout son temps, Et une coupe de Pythagore Au cas-où la goutte d’eau ferait déborder le vase. Humanité pourrie depuis le fond des âges, Ce siècle sera brulant ou ne sera qu’un mirage !
3.
[Chorus] Submarine Gang Psychological Warfare En Garde! / Sludge Funk Mining the source for gemstones Terracotta plant pot repair ship With bare shit we homeward Blowing up the solar system [Legion] Yo With the mind of person, I’ll give it mind Even as the skies burn, I will try This shit’s uncertain as life But I would prefer to decide how I live In a world that submits to its kind You’ve seen the signs, you see; You see society “the way it is" The way you think, it’s basically The stake you pay to live, And we're paying majorly The cost is engineered but never built to save us Is it we ain't reached a state of independence Living aimlessly [Dro-P] Présents Sur le banc rassis des accusés Entrisme en réunion, circonstances aggravés L'esprit perd la partie, Connexions neuronales figées Entre 4 murs d’une prison cérébrale. Et messieurs dames les jurés repartent avec L’écume apoplectique d’un tube cathodique Ou d’une platitude moderne Icône d’un entubage méthodique Une clique de mains tendues tirant les fils And killing up the whole thing [Arch Stanton, Dro-P & Legion] Psychological Warfare Cerveaux en rangs serrés prêts à ramper par terre Brains in a row, ready to crawl on soil, Torn lungs exhale gun smoke La goutte au nez, époumonée, La foule scande d’une voix rauque : “Yo, to the industry I’m joke!” Too doped to move, true thou There’s something in the water H2O: De l’absinthe pour l’absence et du fluor pour les os Choose between “dream rules” and routine Suivre les rêves ou la routine My dream routine Très bien, I will fight to the death, mon ami L’ami de mon ami n’est-il jamais mon ennemi ? 0 0 1 2 sides to the story, but still you choose a side, Choose fluoride Memento Mori Choose a calcified pineal gland, choose life La vida for a wife, Dulce et Decorum est Pro Patria Mori Surely guts and glory are wasted in this light It’s that same old story Toride pluie acide plongeant l’esprit dans la folie Psychological Warfare Cerveaux en rangs serrés prêts à ramper par terre… [Chorus] [Legion] Meditate Dwellin in the cell Lars Ulrich compelled to play drums Oh hell Now its codex The datum, The eon, This bygone Pro see jah I see god in nostalgic visions My rough style is written With ridiculous ink wells In my system Living abbreviation With similar appreciation For details Delic details Said: Sir, should we arm the raygun? - Yes son As I wave, Hop the pavement like Rayman It’s radiant Acid rain basins Spaceships Paro from the aspartame taste Stay frozier than razor blades Cruising the domain of space Infinite dimensions Save for grace Schism You see; when I see an alien I freeze That’s the part of me that knows That the ether is a clone of our being It’s composed from the energy that grows And you’ve seen it The cause and effect We day trippin’ [Dro-P] We are weeping souls amidst the battlefield Spiritmongers, experts en guerre éclair Trafiquant l’invisible sur la corde raide Psychological Warhead Boisterous brain dead made, Branded and badged Sales épaves mises en cage qu’on déprave et qui plaident : Coupable ! Leaking fluoride… Batailles navales sans escale Sous les flots d’une glande pinéale : Guerre de bâtiments No more vessels geezer, But only rats and flaques and that’s How we’re fighting in the depth of a submarine warfare Unfair, Third eye Servi en classe affaires Hexafluorure en guise d’inhibiteur, Inverser la vapeur, Voir le vent s’ouvrir La mort souffrir Les languissants soupirs Des éternels absents Au gibet, exempts de pendaison Qui auraient toujours tort, Mais auraient tort avec raison ! [Chorus]
4.
[Chorus] Regarde là-haut mon vieux, paraît que le ciel est en feu Encore un oiseau de malheur qui vient crever les cieux Et scier l'essieu, en trois ou en deux, que tout file droit Droit dans le mur, droit dans le vide, droit sur toi Rassure-toi, Rien de nouveau sous la pluie, Les deux enfants l'avaient prédit... Les prédateurs, prédicateurs, Et du lundi au lundi Il y a du carnage au menu et tout le monde sera servi Les serviteurs, serviles acteurs Jouant la Grande Partie ! [Dro-P] Ta bande est partie, envolée, laminée, abîmée, les mains liées Vas-y souris et embrasse la mort en cinémascope Oublie la joie, l'instru, Hitchcock, la basse, Le rock - enfin ce qu'il fut - Et le hip-hop, s'il en restait encore A voir, j’sais plus... La disparition du Tout, du Rien est déjà bien amorcée J'aurais jamais assez d'un millier de morceaux pour forcer l'étau et remettre l'espoir en liberté... J'ai beau tendre l'oreille, J'crois que les corbeaux sur la plaine ont arrêté de chanter ! Monde en chantier ; Républiques carbonifères, Charbon et gisements aurifères bradés, Arcs et loches bandés A trop bouffer de shrapnel, de massacres et de Viagra, Tout s'enlaidit, et c'est le chibre raidit Que la Terre meurt à crédit, Me-Ska, Dro-P, les deux enfants l'avaient prédit ! [Cuts] [Chorus] [Skam] Partisan du silence sur le bruit De la Mémoire face à l'Oubli Aux oubliettes de mes insomnies Le chant du coq viendra troubler mes nuits Nuisibles dans Hitchcock, c'est juste un mauvais présage, pardi ! J'aime les oiseaux qui ne sont que de passage, Chacun son aigle noir, son cauchemar Chacun construit sa cage, mentale ou réelle, De carrière ou utopiste, et ouais ! En roue arrière d'un rêve d'artiste... La nuit je ne dors plus, je fais des tours de piste A cheval sur un éléphant unijambiste ; Enjambe les cadavres encore chauds Des illusions fiévreuses Des pulsions malheureuses Que l'Humain a bannies ; Dressant une barrière, une douane, une frontière poreuse, un mur séparateur Comme on fabrique son nid, Comme on s'isole pour de vrai, jusqu'à en crever, Skam, Dro-P, les deux enfants sont parés ! En Garde! [Cuts]
5.
[Dro-P] Inter-channel cosmic connection Flying over a river of dead bodies Lying on their own shit I see freezing infants Abandoned and exposed To nuclear bombs waiting to explode At the order of chiefs, and master-commanders All in white dressed And no matter the rest It’s just a button to press Tout comme leur presse à scandale Ils chient un étron bien chaud Sur la plèbe et l’étalent Sur la table à outrance Du racisme d’Etat Et ils tirent tous dans l’tas Fascisme à tire-larigot, pélo Pas besoin de noircir le tableau Pour exposer la crasse D’un monde de faussaires-vantards Jouant au poker menteur En France ou en Angleterre Toujours de l’or dans les manches Pour leurs tours de passe-passe, yo Pendant qu’la bataille à mort Entre la rage et la misère Est devenue sport populaire Des deux côtés de la Manche ! [Cheech] Enchanté! Pleasure to meet me The essence of elegance Ever eloquent And deading up a beat Beat the system before it beats me! In my element Revel in all the decadence Never be beneath me Most decorated slick rick profiling Styling, jet riding heavyweight The steezy Dreamy Don’t believe me I’m happy to give a quick demonstration So you feel me You know the deal Ds a demon on the d-lo Deviate a little Still diggity devious Dealing blows When he flow Lyrics leave your head spinning like D-lo Leave the decks spinning till the reload Switch! My words are weapons deadly in the wrong hands Catch contact the hits like hand-to-hand combat Shit, And that’s it, Beer, money, funk In abundance, and heavy handed tactics [Dubbul O] Digging some new shit to be fucked with I must spit irregular Your head split when my lyrics are thrown to your brain You break to the cellular That next shit Bless this That wickedest sound So traitorous When I’m killing the riddim I’m reckless And I’m giving it to you Relentless Stop wordplay Mind flow When the bar come through like a cyclone Tongue swinging like Daito Samurai No, I’m a rolling Rolling high planes Drifted wide range Spliffed in my brains Beginning to fuel in my grains So up the studio I stay La wacks, En Garde! Wrecked with one bar Still spit sixteen or more For the love of this music thing We’re stronger From Manchester to Paris See we’ve got Dro-P to spit savage And APA to come bring the madness See me or Arch Stanton, what’s happening? The Mothership has landed Come to bring the damage pain Simplistic switched to broken English spirit on display I’m on the way Heading up to Junkleberry on a train And looking for space junk So accommodated into something you can play [Arch Stanton] Encandador! The pleasure’s all mine You must excuse me for a moment As I slip into my mind For when I’m not here Unneeded, unheard of Unheeded I’m not seen; not see fit to be so In fact I’m inclined To stay in the secret To pray in the unlit To lay in the prefix And leave her behind See in the shine of day I see my sorrow sign of pray I’d rather stay a castaway I cast a stray up on the night [Goshin] My Psyche rattled into a psychedelic angst My insidious alien pranks Saving the day is intact My name labelled insane You never knew Jack When latency fundled your brain Lately it’s leaving your back lacking. Picking up the pace now is apparent We landed onto the grandest, Perfect Pictionary band-width Land fixed your principal by Boundaries of language We human though fool There ain’t no category we branded. Find it standard to react With fine grammar Blammer those with jibba jabbering Flow shake cadaver Balanced inner chi form Energy harness free thought Melody armoured beat For goodness’ sake That’s just my man alive Man, I just blitzed by Fire light ignite the skies The Force awakens in my mind And spawns a Jedi Vice like Sidious oesophagus grip, Viciously victim to a darker side a full on advance
6.
7.
[Skam] Et dis-moi qu’est-ce qui nous reste ? Toujours plus de rage dans nos textes En hausse constante comme vos taxes et le nombre de gens que je déteste Une fosse puante comme vos castes C’est le retour de l’extraterrestre, du chien collé à vos basques Et feue ma joie qui se défenestre Je te cuisine du poulet basquaise, volaille criminelle bien cuite C’est fini d’faire le laquais, j’viens gratter là où ça irrite Faire mal sur l’papier, l’plaquer comme sur le bitume et faire vite Avidité sans amertume nul ne sait c’qui les habite Ces grands pontes de la thune sont autant de têtes à abattre De phases éclatées comme la lune Et ce, d’New York jusqu’à Rabat Appelez-moi le jour où feront la une nos putains d’vies au rabais Trop longtemps qu’ceux qui dominent disent qu’le bonheur c’est après Même en sachant qu’ils te promènent, Cotisent comme ils t’ont appris Grand champ d’ordures, d’excréments, de mouise dont ils t’ont épris J’écris des morsures, que d’la haine Supplice pour leurs yeux épieurs Gueule ouverte sur nos blessures Crache comme on vide un chargeur ! [Dro-P] Et dis-moi qu’est-ce qui nous reste ? Un triste monde qui empeste La raclure, le vomi, l’injustice et l’inceste La torture, le pourri, la Police et tout le reste Pas d’complainte, juste un constant, une mise en contexte Ecoute la sueur du calvaire Les nécrophages morbitaires se frottent déjà les mains : Toujours plus de maille à faire à mesure qu’approche la fin ! Mais on compte pas les mesures et on chante pas de refrain Les lendemains qui mentent sont déjà pour hier Soyez fiers qu’ils disent Fermez vos gueules, ou gardez-les soumises T’auras beau doubler la mise, Tu pourras pas test la partition des richesses De un à dix millions de milliers Quatrième pouvoir, cinquième colonne On a du rab de pilier ! Alors qu’la révolte peine à mettre le pied à l’étrier Tous les pantins fidèles continuent à prier ! [Skam & Dro-P] Et dis-moi qu’est-ce qui nous reste ? Un grand saut dans l’irréel dès qu’il faut lâcher du lest Et dis-moi qu’est-ce qui nous reste ? Des carnages à la pelle et quelques coupures de presse Syllabes engendrées à la pile, violente tension bouffé de stress Toujours ces flics en civils effectuant contrôles au faciès Avec un tonfa sous la veste Mi-cowboys et mi-gorilles, je fuis leurs frasques comme la peste De l’anthrax dans ce qu’on distille vient dévaler sur quelques pistes Pendant qu’nos ministres administrent du VIH dans les pistils Pour dessiner de nouvelles marges, remplir de sans tous vos pastels Tant de familles ont pris le large, un génocide qui veut pas s’taire ! Oublie pas le pastor et le conquistador Qui troquèrent or et diamants purs contre d’infectes couvertures Façonnent l’histoire à la baïonnette, au feu et au fer Finis les faits, que du faux, c’est le diktat de leur rature Barbares à la dent dure, Barbare c’est sûr a trépassé, sous le sang et l’acier [Skam] Sentiments guerriers pour la défense d’un étendard, J’préfère du papier pour offenser des milliers d’hommes qui pendiculent Excusez-nous d’être les derniers à vos concours de braquemards Et à l’écoute des politicards hypnotiques tels des pendules [Dro-P] Un rêve qui sent le cauchemar, éveillé, qui pue le traquenard Ouvre les yeux, c’est pire dehors, les factions gesticulent Triste époque, épîtres en fascicules qui rafistolent les faux apôtres Ceux qui libèrent un dingue pour en arrêter un autre !
8.
Je vous amène la guerre sur un plateau d'argent Et sur un plateau en verre la tête de votre enfant Je suis le sperme avarié qui infiltre les interstices ovaresques De la jeunesse aveuglée par les lumières qui jaillissent des fresques Cathodiques Je suis athée, juif, musulman et catholique Ou peut-être suis-je encore bien pire. Je vous amène la guerre et vous l'amène avec le sourire J'ai les yeux de fer de l'enfer pour vous voir mourir Tous jusqu'au dernier, Poussez, frappez, je tendrais l'autre joug ! Celui de l'oppresseur en dentelles qui danse en dents de cisailles Qui tenaille, enchaine et défouraille Votre innocence stupide et naïve Bercée sous une mitraille trop vive pour être étouffée Des boules Quies pour acquiescer, entendre le silence de la mort Et une laisse en titane pour se sentir libre au dehors J'ai des hordes de barbares qui attendaient le grand soir, en vain Qui sous le poids du désespoir se sont vengés au petit matin Je suis le GHB versé dans du champagne L'étron brûlant servi dans un verre en diamant L'innocent condamné décapité sous les cris et hurlements D'une plèbe en rut car diffusée sur grand écran Je suis cet enfant mort rangé dans une valise Au bras d'une mère trop jeune Cherchant un cimetière pour la chair de sa chair Au milieu des ruines de Dresden ! Je suis l'Allemagne nazie et la France de Mitterrand De de Gaulle, Hollande ou Sarkozy Je suis la Côte-d'Ivoire de Gbagbo et l'Ouganda de Big Daddy Je suis l'empire ottoman et la province du Vatican Je suis la Chine de Mao, du parti et de Hu Jintao, Je suis la Russie de Staline, Poutine et Medvedev L'Angleterre de Thatcher, Cameron et Tony Blair Bref, je suis l'Etat, la frontière La loi qui fait barrière, vous parque et vous assujetti J'ai un pied aux iles Caïman et un doigt en Syrie J'ai la planche à billets et la planche à bétail Je vous amène la guerre et je ne fais pas de détail Les rebelles en ripaille et les fidèles invités à leurs propres funérailles Malheur à l'homme, la femme et l'enfant Malheur à l'Homme rouge vert jaune bleu noir ou blanc Je vous amène la guerre mais vous amène l'argent Je transpire la haine mais sous des gants de velour Alors, émus, vous continuez à mélanger nation, honneur, patrie et amour Je suis la terreur nocturne qui pollue votre sommeil Bien poli en Chanel, je pisse dans vos tiroirs, brûle vos polichinelles Et déchaine la violence léthale Je chine au milieu des étals de vos rêves brisés Méprisés, mis au ban public de l'empire du vice, Mis sur le banc des accusés Reclus, le cul usé D'avoir trop attendu, trop sacrifié Trop entendu trop espéré. Mais j'ai sorti la sacro-sainte croix de la crise de ma boite à malice, J'tape au marteau sur le pas de vis Expert en crucifixion, Et à celui ou celle Qui a cru que c'était de la fiction, J’rappelle que j'fais fructifier vos actions ! Je suis l'arbre de vie, à jamais figé dans la souffrance : Mes racines avilies pompent ces cœurs que l'aigreur a vieilli Et les saignent en saillies tant ils suintent l'envie. S'en est fini des méchants, s'en est fini des gentils C'en est fini des gens, Je vous ai amené la guerre et avec elle la folie Le tout sur un plateau d'argent ! Et sur un plateau en verre j'avais posé la tête de votre enfant ; Les yeux collés par la haine vous l'avez dévoré sans peine, Aveuglément… vous voilà repus, mes braves, Et sur vos corsages blancs, là où battaient vos cœurs Il reste trois gouttes de sang, qui n'ont rien d'une fleur...
9.
[Goshin] Yo everybody saw it but nobody moved But why am I blind to the obvious clues, Our city, getting fuller by the corporate crews Tomorrows lessons ever-shaped by yesterdays news. You see we innocent once and somehow taught to hate We all human born with the songs of Bill Blake The late great, Innovator certainly one - Man of a kind who systematically wrote His word is bond. It’s been and then gone Sacrificial lambs of society Violently mind fucked and forced to insanity Electrify the inner demon and draw breath What a feeling to be stepping in the shadows of death! Lord! Take heed to the religion produced, The dominions of faith cartels with no truth And big powers allowing themselves to reign hell showers Change in this world must now begin with the youth. [Chorus] Everybody saw it but nobody moved And now that we’re dead, boy, how will we prove? Backstabbers were smoothing the shooting around And our lifeless bodies are falling on the ground Everybody saw it but nobody moved Progress forward; feigning the groove… Fuck, that’s what they call “tomorrow’s light” But screw you geezers: your sky ain’t no bright! [Dro-P] C’est le chaos permanent, Partout des nouveaux plans d’ajustement structurel débiles Conçus pour étouffer, taper, découper à la pelle Les cerveaux endormis Et faire du Bien le nouvel ennemi public numéro Un, deux, trois coups de batte et puis s’en vont Ainsi font font font les marionnettes du pouvoir Et on est fom-fom-fomblards Mais on reste éveillés, encore et encore Du fin fond du soir De la nuit la plus noire Qu’est connu le ciel du Nord : Manchester, hometown of the cellar-dwellers Mothership / Dro-P Always on the vanguard Connecting once again Slude Funk / En Garde! Soldiers of the fragile balance between Art and Rage Deep down the very lower levels of the underground Condemning the fake progress, fils Synonyme de chaos et d’injustice Peace? Just be prepared for War! [Chorus 2] Everybody saw it but nobody moved And now that we’re dead, boy, how will we prove? The system we fed just ate us alive When our dreams were burnt in the flames of our pride Everybody saw it and the few who rebelled Were firmly gagged and bound and were drown behind a jail Fuck their unfair so-called progress That fattens the rich, starving everybody else! [Cheech] Intergalactic and practically magic I'm back with a bang and a bag of the dank And a packet of matches, That man of action with a brand new plan of action, Adamantium mandible had em napping, Part Manson slash cactus jack, Bang bang, Wore the mask but how long could it last? Snap back if ya biting the bars they attack back, Leave a mark on em, Marvellous bars but you can't have that, Marvel at Dan’s raps but that's that, And that's it The tactics still attack til they crack shit, Serve it in tin foil wraps for these addicts, Pardon the pun but, Jack I think we cracked it, Dumb luck for you rappers I mean, Did you really think you ever stood a chance against a champion? Permanently high, Still annihilating challengers it’s standard, Bringing that sludge funk sound to you bastards! [Chorus 2]
10.
Judith en avait marre qu’son mari s’paie sa pomme Marre de faire la boniche pour son abruti d’homme Le genre de type qui croit qu’les femmes n’ont pas de cerveau Et qu’si elles sont sur terre c’est que pour les marmots ! Elle n’en voulait même pas d’ses trois petits lardons Ou du moins pas comme ça, pas avec ce pauv’ con. Et les gens de Topeka lui sortaient par les yeux Les femmes étaient soumises, et les types tous des bœufs ! Tous les soirs elle rêvait de larguer tous ces nazes D’se tailler à la fraiche et d’explorer le Far West Alors le jour qu’les gouttes ont fait déborder le vase, Elle a pris un fusil et a laissé tout le reste. Elle a confié ses petits, assez grands pour être chiants Leur a dit « mes enfants, profitez de la vie ! » Sans même un baluchon, elle est partie à pied Rejoindre à Council Grove la route de Santa Fe ! Yeah, yeah he he yeah-he! Ride on, ride on! Judith Dynamite is on her way On her way-ay-ay-ay-ay! Yeah Yeah he he yeah-he Ride on, ride on! Heading West to Santa Fe! Judith is on her way! Judith avait ouï-dire qu’à l’Ouest il y avait tout Des femmes libres, de l’alcool, de l’or sous les cailloux Mais au Nouveau-Mexique, les bandits font la loi Et les femmes se font battre par des hommes trop saoûls Bien décidée à croire qu’les gens n’sont pas tous fous Judith se mit à boire, essaya tout c’qui s’boit Au comptoir du saloon miteux d’Algodones ! A peine convaincue par le goût de la liche, Tout un paquet de vicelards vint lui reluquer les fesses. Elle les traita de connards et sorti un pied de biche ! Pas bourrée pour un sou, elle cogna comme une sourde, Montrant à ces cowboys, qu’les femmes sont pas des gourdes Apprenant d’un vendeur qu’ici y’avait plus d’or Elle acheta quand même un stock de dynamite. Elle braqua une calèche qui arrivait du Nord Et en route pour LA, l’océan et ses mythes Yeah, yeah he he yeah-he! Ride on, ride on! Judith Dynamite is on her way On her way-ay-ay-ay-ay! Yeah Yeah he he yeah-he Ride on, ride on! Heading West to Los Angeles, baby Judith is on her way! A peine à mi-chemin, elle était prise en t’naille Par devant des indiens qui fuyaient le lynchage Par derrièr’ des brigands, des tueurs des canailles Des colons bien salaces qui voulaient du sauvage Pour massacrer les hommes et violer les enfants. Judith fit un gros drift et sorti d’la banquette Un fagot d’dynamite et quelques allumettes. Elle alluma la mèche et, tout en balançant Le paquet aux colons, elle cria : « Mort aux cons ! » En signe de gratitude, les indiens l’invitèrent A boire un ptit canon le soir dans la tribu. Mais après quelques verres, elle en eut assez vu… L’homme a ses habitudes, la médaille son revers : A peine moins soumises, les femmes n’étaient rien. Pas un pour rach’ter l’autre : du gringo à l’indien ; Se dit Judith, blasée, en partant au matin. Yeah, yeah he he yeah-he! Ride on, ride on! Judith Dynamite is on her way On her way-ay-ay-ay-ay! Yeah Yeah he he yeah-he Ride on, ride on! Keeping Sail for Los Angeles, baby Judith is on her way! Judith perdait l’espoir, voyageuse au long cours ; Et à chaque comptoir, c’était le mêm’ discours : « Désolé ma p’tite dame, ici il n’y a plus rien, Mais des explosifs oui, il m’en reste encore plein ! » - Vous m’mettrez un carton, d’façon au prix qu’ça coûte. J’crois bien qu’ce monde de merde, il ne tient pas la route. En arrivant aux portes de la ville des anges Elle vit un groupe de femmes qui lui donnèrent le change. Elles la dévisagèrent et lui crièrent ainsi : « C’est ton homme ce porc, qui t’as mises à la rue ? Tu n’trouveras jamais d’or, pauvre folle perdue ! » - Ah si les femmes s’y mettent !, se dit Judith en rage Etes-vous donc trop bêtes ? Etes-vous coprophages ? Vous crachez la même haine que vos immondes maris ! Elle s’alluma une clope, se gratta le menton… Et fit sauter la ville, en criant « Mort aux cons ! » Yeah, yeah he he yeah-he! Ride on, ride on! Judith Dynamite was on her way On her way-ay-ay-ay-ay! Yeah Yeah he he yeah-he Ride on, ride on! Looking For a better place Judith was on her way! Yeah, yeah he he yeah-he! Yeah, yeah he he yeah-he! Judith Dynamite was on her way Looking for a better place For a better life to live Looking for equality… The world blew up her dream And she blew up the world In return…
11.
12.
Tous vendus parce que tous à vendre Monde en vrac, crack en sous-main, Economies de guerre, Ogives nucléaires et sous-marins Gros sous, Marrant le temps s'écoule Comme si de rien n'était. Va t'pendre ! A la lanterne qu'ils disent, On délocalise mais partiellement et parce qu'habilement les armes chimiques Elles, restent made in France Des guerres pour lubrifier Les rouages d'une grande brûlée L'Europe mérite bien son nom : Jeune vierge effarouchée, Jeune proie vite enfourchée Par un dieu-Taureau, patte graissée, Chibre turgescent, la chair éclaboussée. Indécent qu'ils disent... Viols banalisés, jeunesse lobotomisée, Oreilles sur écoutes et lobes atomisés. Méprisés et aculés, Au piquet sans grève, sans rêve Et crachant des glaviots avariés. Chope le gen-ar, Et n'argumente que si le juge demande. Presse en couleur, presse d'enculeurs ! Pressens la peur, la mort Et tous les sentiments gênants. Les gens mentent, mais les gentils nan, Soi-disant. Dix ans ou cent, misère, A la fin il ne reste que des inconnus Qui partent en poussière, Morts ou vifs : Régime binaire. 011001010011 Légion de la peur Distribuée à l'emporte-pièce. Incohérence des textes. Le passé est concept, certes Mais la souffrance est bien réelle. Tu vois les lumières de la ville S'éteindre au loin et avec elles S'envoler ta félicité Mais vois-tu la colère de la foule Réclamer du pain Et ne serait-ce qu'un petit Quart-d'heure d'électricité ? Un quart d'heure de rien du tout, hein... Alors ? Quart d'heure américain ? Pouaw, comme tu viens ! Comme pour déculpabiliser l'homme moderne Et son phallisme primaire. Couleur ternes et drapeaux en bernes ! Voix qui se dressent Et moelles qui se greffent. Caught by a devil insider; Truth doesn't hurt, it's just the aftertaste. Paste Copy Copy Cut Copy Paste Paste. Qu'est-ce que tu veux ? Du temps? de l'argent ? Timelessness is last kingdom, mon vieux Nostalgia is now bargained At your local Sainers' Eighty-niners ! English'o-french mesh curved over Radio balanced psychological grid. Bid more ! Achète l'audience. Des grenades qui t’arrachent le bide. Mords, sers Comme si le taillant allait suivre. Avides, stupides... Bring the noise! Make love not demagogy ! Flagellologie, le sens se perd Comme une partie de cricket, McKroket, quartier rouge, Crapette, fumée noire... Désolé si ça foire ! Le sens se perd Mais les mots caressent L'aurore nouvelle d'une mort annoncée. Gardez vos chroniques Et la presse de caniveau ! Tous vendus parce que tous à vendre ! Tous pendus parce que tous à pendre ! Tous perdus parce que tout s'apprend ! Tous pendus parce que tous à pendre ! Tous vendus parce que tous à vendre !
13.
[Intro] Mesdames et messieurs, approchez, approchez ! Ne soyez pas timides, allons venez, entrez ! Il y en aura pour tout le monde, même si, Ici, comme ailleurs, et vous vous en doutez, Les places assises sont chères et toutes numérotées ! [Dro-P] C’est la folie spectaculaire d’un spectre tentaculaire, Un putain d’monde à chier mais en Technicolor. Et qu’tous les puissants adorent. Un scénar’ à deux balles, Des stars toujours al, pendant qu’la misère dort dehors. Des guerres bien sales, de l’or, des millions pour des métaux, Des gros porcs, des mythos, et des enfants violés. Beau tableau ! Les rues du monde pour studio, de la dope en Container, des patrons, des pervers, des voyous, Des voyeurs, des députés dévoyeurs, des porte-hélicoptères, Le kitsch de Gotainer et le public en Liesse. Quand la pièce est une grosse daube, si les critiques L’adoubent, le public est debout, et il y aura des Rappels, des couvertures de mode, et sûrement des Oscars, pour les escarres d’une espèce immobile dans Toute sa tragédie, laide et ridée, et qui sortant de scène, Oublie qu’les happy ends ne sont plus à la mode ! [Chorus] Mais tôt ou tard, bourrée, et qu’elle le veuille ou non, Sous le poids de la haine, du plomb et du mépris, Le rideau velouré lui tombera dans la gueule, L’humanité crachant son putain d’dernier cri ; Mais tôt ou tard, bourrée, et qu’elle le veuille ou non, Sous le poids de la haine, du plomb et du mépris, Le rideau velouré lui tombera dans la gueule, L’humanité sombrant pour toujours dans l’oubli ! [Mârouf] La culture besoin vital quand la haine gagne la rue Tu m’payes à la fin du bal, j’vais t’faire danser sur l’instru Ma poésie est vénale, je la paye de mon vécu On a l’inspi paranormale et l’audace des « d’jà vaincus » On s’intéresse pas aux titres et on vous laisse la conclusion Sur la scène y a d’jà des pitres, en renfort v’là les bouffons Car si le sérieux c’est vos chiffres, vos honneurs et vos biftons « Tout ça devient bien trop triste », chante le peuple à l’unisson Bruits de rafales à ma fenêtre, que m’en dirait René Char ? Nique les strass et les paillettes, j’aime les célestes clochards J’fais du son pour les esthètes, les métèques et les pochards Tout ça à la bonne franquette, à la façon banlieusard C’est l’retour des années folles, on picole on batifole Pendant qu’les colombes s’envolent du Grand Paris Nécropole J’attends l’art qui réunit, qui sublime nos ressentis Y a plus d’stars au Paradis, j’ai besoin de vrai, pas d’parodies [Chorus] [Skam] Après les trois coups le rideau s’lève sur un triste spectacle Auquel assiste, le souffle coupé, une foule impeccable, Affable et affamée, le corps criblé de rides Les femmes caressant leurs chiens Les hommes remontent leurs bides ! Mais rien à voir car l’on dévoile que la scène est vide ! Vaudeville par le néant, les acteurs ne sont pas venus La pièce était factice, mais les billets bien vendus Ni entendu, ni vu, quand il s’agit de faux Les fous se font distants si leur théâtre prend l’eau Proliférant, les vagues décrochent les sièges étanches Soulèvent les spectateurs encore hier bien assis Dans cette noyade étrange, au milieu du chaos J’ai demandé le scénario : on m’a remis une feuille blanche Sur laquelle j’ai craché avec toute ma violence Qu’à cour ou à jardin il n’y avait plus d’envie J’allais crier « Encore ! », mais une vague m’engloutit ! [Chorus]
14.
[Cheech] Dro-P Mothershipping Instead of crying over spilt milk I’m spillin liquor flying high, Little bit of Kool aid, and I don't mind the cyanide, A doomsday that I survived, Another crusade that I can get my life behind, See cult figures never pull triggers, followers do, It's not the same making promises and following through So know the difference! Shit is looking ominous dude, I know my limits, nothing is impossible Improbable maybe, but with the mothership baby It’s gotta be true! nothing but the funk With an alien colony cruising, Never changing the motto: it's still “beer money funk” My philosophy's a product of boozin, Still quick to stick the boot in, Still don't really like rappers, Still not really like rappers So it doesn't really matter who I'm cool with, Anyway I'm still the coolest, ha! [Dro-P] Un peu d’liqueur anisée pour te faire cicatriser Une putain d’gueule de bois qui t’envoie rec-di dans l’décor Hardcore, comme un 49-3 C’est la misère sociale Au plus haut niveau de l’Etat, il n’y a plus rien à sauver Une paire de banquiers ou trois Et dix fois trop de connards sur la piste aux dollars Fascistes opportunistes en croisade contre la Vie Et criant à qui l’envie que les pauvres vont en baver Fuck this! Personne pour battre le pavé Quand ils saturent vos télés Avec du sexe à la pelle, Des crimes trop passionnels Et des wagons d’étrangers Des lambeaux d’humanité Voilà tout ce qui nous reste Des bouts de chandelle informes Qui s’accrochent tant bien que mal A la cime fragile d’une forêt en extinction Du cyanure en perfusion Et si rien n’est impossible pour les enfants du rien, gamin J’crois bien que la Terre de nos pères Arrive bientôt à sa fin ! [Goshin] It’s taken all of these moments All of these reckonings To recognise the relic of my time A cerebellum in disguise Na, something like a zephyr caught up in the rye madness Running these wax syllable antics. The land shake as I settle in the stance Its appropriate brain wave alien trance trick So play blazed, level the standard Ferrel we're branding Militant ways of fairytale days are granted. This granular sign frequency grandeur Now there’s just a small matter of my frequency mantra It’s magical, revealing the meaning of life Unveil a hieroglyph a signature from God Inscribe in irises deep My kind vibe with me, lion keen eye of the Beast Riding the storm, fuck Looking for more trouble Your dumbstruck Levelled out and fucking for love-luck But lucks up We’re floundered When no longer they trust us
15.
[Dro-P] Who you be? Who you be? No one’s coming.. see Horizon is dark and the war is at work The soldiers won’t bark before they fire, before they fire Who you be? Who shall call you? And I ain’t talking gods; Gods are pricks, Gods are fools, Nasty ghosts created by fear, ou pire… Who you be? Who will interfere? And distort empires Build a world in a blink and fulfill desires? Des ailleurs… Des ailleurs, j’en ai plein d’ailleurs Des ailleurs, j’en ai plein dans les yeux Et pour deux ou mille ans : des cauchemars de poussière Sept milliards de faux-frères qui s’égorgent en chantant, Voilà tout ; I said Who! Who you be? [Kemo] Un banal trop plein beuglant Un cortège de semblables contraint de temps Bilan du millénaire, dans un silence pillé d'air Esprit asphyxié, j'crache une bribe d'éclair Les conditionnements grondent, Nos vies s'élancent et se lassent en une dissonance d'ombre Peur de vieillir, trop d'adultes amers, lisses Quand j'écris, mes plaies d'enfant s'insurgent à l'air libre Homo sapiens tu crois savoir qui tu es, ou presque Tu émiettes ta piété en bombe sans avoir pitié du reste En qui crois-tu J’traine entre la précarité et ses dictatures, Entre l'amour et ses vives ratures Il restera un bourgeon d'cet écrasant tourbillon, Au bout du temps courbé, mutant, un nouvel embryon Prie ou crie pour que Dieu nous entende J’pousse la poésie jusqu'au Big Bang Que la terre offensée retrouve ses sens Entre explosion d'imaginaire et coulée d'sang Qui es-tu ? Poseur d'étoiles sur nos destins, je t'aime… Tu sais, le souci c'est la souffrance des cœurs restreint

about

“Le Sang des Innocents” de MC Dro-P est un album hip-hop de 15 titres avec de nombreux invités : les Mothership Connection (Manchester, England), Skam, Maroûf et Kemo (Paris, France)
Toutes les instrumentales ont été composées par Dro-P et on retrouve, une fois de plus, ses inspirations soul, jazz, ethio-groove ainsi que les grands noms de la variété française et anglaise d’après-guerre. Le résultat est un ovni hybride entre hip-hop underground (dans la pure tradition 90s) et poésie post-moderne.
Dro-P reste fidèle à ses thèmes de prédilection, mais les titres s’enchaînent sans se ressembler : la mort (Doomsday), la guerre (Guerres aka La Complainte du Coquelicot), le temps (La Coupe de Pythagore), la science au service du post-néo-capitalisme dévorant (Submarine Gang Psychological Warfare), la société du spectacle (Folie Spectaculaire), le féminisme (Judith Dynamite) ou encore la vanité shakespearienne de l’humanité (La Grande Partie).
Le sang a coulé, il coule et coulera encore et encore jusqu’à la dernière goutte, personne ne nous sauvera, aucun dieu et aucun maître.

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MC Dro-P's "Le Sang des Innocents" (Innocent Blood) is a 15 track hip-hop album featuring many guests: The Mothership Connection (Manchester, England), Skam, Maroûf and Kemo (Paris, France)
All beats were made by Dro-P and we find, once again, his inspirations covered in soul, jazz, ethio-groove as well as big names in France and England post-war variety.
The result is an hybrid oddity, astride underground hip-hop (in pure 90s tradition) and post-modern poetry.
Dro-P stays true to his topics of predilection, but tracks come one after another without looking alike : Death (Doomsday), War (Guerres aka La Complainte du Coquelicot), Time (La Coupe de Pythagore), Science as a slave of devouring post-neo-capitalism (Submarine Gang Psychological Warfare), Entertainment Society (Folie Spectaculaire), Feminism (Judith Dynamite) or the Shakespearean vanity of Humanity (La Grande Partie).
Blood has been, is, and will be shed more and more, till the very last drop, nobody shall save us, no gods and no masters.

credits

released November 28, 2015

© En Garde! Records - 2015

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about

MC Dro-P Lausanne, Switzerland

Writer since his earliest age, Dro-P really got into hip-hop in 2009. He's been jamming in Belgium, Germany, Switzerland, Peru, France, England, ... With DDT in Manchester, he released "Da Darkest Team" in 2011. Then back in Paris he dropped his first solo album "Le Sang des Innocents" followed by an EP "Chape de Plomb". Now living in Switzerland, he's got some new wicked projects in the making! ... more

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