1. |
Introduction
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2. |
La Coupe de Pythagore
03:33
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Des tourbillons de vapeur qui s’entrechoquent
Au son des mascarades électorales,
Nuages de fumées, atmosphère glaciale,
Et poussière de rien sur la route du pouvoir,
Garnie du sang des innocents que chantait Alpha Blondy,
Places bondées, tarifs négociés,
Et quand la source s’attarde et se tarit
Alors la foule bondit,
De cavales instables en piètres cavalcades,
La foule s’empêtre et finit démembrée.
Individus parqués, montrés du doigt et toujours en rade.
Un cœur qui bat la chamade comme on bat son enfant,
La main ferme et les yeux dilatés par l’injection du sang,
Ça pue la vie ratée, ça colle, ça suinte, sent moi ça,
L’odeur salace de l’alcool frelaté.
Malfaisants,
Cherchant toujours un coupable, mais oubliant les victimes.
Au milieu d’armées expertes de leaders illégitimes,
Des tourbillons de paumés qui s’entrechoquent
Au son des bousculades préfectorales,
À qui profite la fausse morale ? La peur et la désinformation ?
Aux promoteurs véreux et fabricants de faillites,
Oublie tout ce que tu ne sais pas encore,
Et publie ce que tu penses, au moins en condensé…
Du trading haute-fréquence et des princes dépensiers,
C’est du post-néo-capitalisme
Comme mêmes les plus pessimistes n’avaient osé le penser.
Zambeze, Welzow-Süd, même combat, extraction, rectitude,
Élus complices, intox à gober, excavatrice à godets,
Ça dépote, ha, par ici la monnaie.
[Chorus]
Ce siècle sera brûlant ou ne sera qu’un mirage !
Ce siècle sera brûlant ou ne sera qu’un mirage !
Tout s’achète, la survie, les potes, les ministres et la marmaille.
Trop de mamaille, personne n’est de taille,
Oublie les Néphilim, les Anakim,
David, Goliath et Thierry la fronde.
Oublie les codes d’honneur, relis tes codes d’immondes,
Tous les matchs sont truqués. Putain
C’est Cameron contre Palin, Bigard contre Ruquier,
Le Pen contre Le Gal, Croisade contre Jihad, Poutine contre Cheminade…
Enfin tu vois le tableau,
Rien sur la table, tout dans les manches et on s’fait pas d’cadeau !
Sous la jarretière le glock,
Des tourbillons de thorium qui s’entrechoquent
Au son des barres de combustibles,
Et dans les bars en ville, mon gars c’est l’euphorie,
Entre cons versatiles, versage de cocktails
Et brèves conversationnelles.
Irréversibles et pourtant rationnels
Les coups de butoirs burinent,
On tire des plans sur la comète en attendant qu’elle passe,
On enferme les civils pour prévenir la menace,
Ajoute un grain de sel sur la désescalade,
Ça donne des piles de corps et du trafic d’organes.
Sur les chemins de la chienlit,
Y’en a un qui s’marre bien, calé au fond d’son lit.
Le temps nous voit passer et serein il observe
Les monuments de nos mouvements,
Et quand les dents du fond baignent,
Il vient poser une gerbe.
Pression hydrostatique délivrant de la stase…
Icône hardcore, mystique et avaleuse de haine,
Il a tout son temps,
Et une coupe de Pythagore
Au cas-où la goutte d’eau ferait déborder le vase.
Humanité pourrie depuis le fond des âges,
Ce siècle sera brulant ou ne sera qu’un mirage !
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3. |
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[Chorus]
Submarine Gang Psychological Warfare
En Garde! / Sludge Funk
Mining the source for gemstones
Terracotta plant pot repair ship
With bare shit we homeward
Blowing up the solar system
[Legion]
Yo
With the mind of person, I’ll give it mind
Even as the skies burn, I will try
This shit’s uncertain as life
But I would prefer to decide how I live
In a world that submits to its kind
You’ve seen the signs, you see;
You see society “the way it is"
The way you think, it’s basically
The stake you pay to live,
And we're paying majorly
The cost is engineered but never built to save us
Is it we ain't reached a state of independence
Living aimlessly
[Dro-P]
Présents
Sur le banc rassis des accusés
Entrisme en réunion, circonstances aggravés
L'esprit perd la partie,
Connexions neuronales figées
Entre 4 murs d’une prison cérébrale.
Et messieurs dames les jurés repartent avec
L’écume apoplectique d’un tube cathodique
Ou d’une platitude moderne
Icône d’un entubage méthodique
Une clique de mains tendues tirant les fils
And killing up the whole thing
[Arch Stanton, Dro-P & Legion]
Psychological Warfare
Cerveaux en rangs serrés prêts à ramper par terre
Brains in a row, ready to crawl on soil,
Torn lungs exhale gun smoke
La goutte au nez, époumonée,
La foule scande d’une voix rauque :
“Yo, to the industry I’m joke!”
Too doped to move, true thou
There’s something in the water H2O:
De l’absinthe pour l’absence et du fluor pour les os
Choose between “dream rules” and routine
Suivre les rêves ou la routine
My dream routine
Très bien, I will fight to the death, mon ami
L’ami de mon ami n’est-il jamais mon ennemi ?
0 0 1 2 sides to the story, but still you choose a side,
Choose fluoride
Memento Mori
Choose a calcified pineal gland, choose life
La vida for a wife,
Dulce et Decorum est Pro Patria Mori
Surely guts and glory are wasted in this light
It’s that same old story
Toride pluie acide plongeant l’esprit dans la folie
Psychological Warfare
Cerveaux en rangs serrés prêts à ramper par terre…
[Chorus]
[Legion]
Meditate
Dwellin in the cell
Lars Ulrich compelled to play drums
Oh hell
Now its codex
The datum, The eon, This bygone
Pro see jah
I see god in nostalgic visions
My rough style is written
With ridiculous ink wells
In my system
Living abbreviation
With similar appreciation
For details
Delic details
Said:
Sir, should we arm the raygun?
- Yes son
As I wave,
Hop the pavement like Rayman
It’s radiant
Acid rain basins
Spaceships
Paro from the aspartame taste
Stay frozier than razor blades
Cruising the domain of space
Infinite dimensions
Save for grace
Schism
You see; when I see an alien I freeze
That’s the part of me that knows
That the ether is a clone of our being
It’s composed from the energy that grows
And you’ve seen it
The cause and effect
We day trippin’
[Dro-P]
We are weeping souls amidst the battlefield
Spiritmongers, experts en guerre éclair
Trafiquant l’invisible sur la corde raide
Psychological Warhead
Boisterous brain dead made,
Branded and badged
Sales épaves mises en cage qu’on déprave et qui plaident :
Coupable !
Leaking fluoride…
Batailles navales sans escale
Sous les flots d’une glande pinéale :
Guerre de bâtiments
No more vessels geezer,
But only rats and flaques and that’s
How we’re fighting in the depth of a submarine warfare
Unfair, Third eye
Servi en classe affaires
Hexafluorure en guise d’inhibiteur,
Inverser la vapeur,
Voir le vent s’ouvrir
La mort souffrir
Les languissants soupirs
Des éternels absents
Au gibet, exempts de pendaison
Qui auraient toujours tort,
Mais auraient tort avec raison !
[Chorus]
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4. |
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[Chorus]
Regarde là-haut mon vieux, paraît que le ciel est en feu
Encore un oiseau de malheur qui vient crever les cieux
Et scier l'essieu, en trois ou en deux, que tout file droit
Droit dans le mur, droit dans le vide, droit sur toi
Rassure-toi,
Rien de nouveau sous la pluie,
Les deux enfants l'avaient prédit...
Les prédateurs, prédicateurs,
Et du lundi au lundi
Il y a du carnage au menu et tout le monde sera servi
Les serviteurs, serviles acteurs
Jouant la Grande Partie !
[Dro-P]
Ta bande est partie, envolée, laminée, abîmée, les mains liées
Vas-y souris et embrasse la mort en cinémascope
Oublie la joie, l'instru, Hitchcock, la basse,
Le rock - enfin ce qu'il fut -
Et le hip-hop, s'il en restait encore
A voir, j’sais plus...
La disparition du Tout, du Rien est déjà bien amorcée
J'aurais jamais assez d'un millier de morceaux pour forcer l'étau et remettre l'espoir en liberté...
J'ai beau tendre l'oreille,
J'crois que les corbeaux sur la plaine ont arrêté de chanter !
Monde en chantier ;
Républiques carbonifères,
Charbon et gisements aurifères bradés,
Arcs et loches bandés
A trop bouffer de shrapnel, de massacres et de Viagra,
Tout s'enlaidit, et c'est le chibre raidit
Que la Terre meurt à crédit,
Me-Ska, Dro-P, les deux enfants l'avaient prédit !
[Cuts]
[Chorus]
[Skam]
Partisan du silence sur le bruit
De la Mémoire face à l'Oubli
Aux oubliettes de mes insomnies
Le chant du coq viendra troubler mes nuits
Nuisibles dans Hitchcock, c'est juste un mauvais présage, pardi !
J'aime les oiseaux qui ne sont que de passage,
Chacun son aigle noir, son cauchemar
Chacun construit sa cage, mentale ou réelle,
De carrière ou utopiste, et ouais !
En roue arrière d'un rêve d'artiste...
La nuit je ne dors plus, je fais des tours de piste
A cheval sur un éléphant unijambiste ;
Enjambe les cadavres encore chauds
Des illusions fiévreuses
Des pulsions malheureuses
Que l'Humain a bannies ;
Dressant une barrière, une douane, une frontière poreuse, un mur séparateur
Comme on fabrique son nid,
Comme on s'isole pour de vrai, jusqu'à en crever,
Skam, Dro-P, les deux enfants sont parés !
En Garde!
[Cuts]
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5. |
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[Dro-P]
Inter-channel cosmic connection
Flying over a river of dead bodies
Lying on their own shit
I see freezing infants
Abandoned and exposed
To nuclear bombs waiting to explode
At the order of chiefs, and master-commanders
All in white dressed
And no matter the rest
It’s just a button to press
Tout comme leur presse à scandale
Ils chient un étron bien chaud
Sur la plèbe et l’étalent
Sur la table à outrance
Du racisme d’Etat
Et ils tirent tous dans l’tas
Fascisme à tire-larigot, pélo
Pas besoin de noircir le tableau
Pour exposer la crasse
D’un monde de faussaires-vantards
Jouant au poker menteur
En France ou en Angleterre
Toujours de l’or dans les manches
Pour leurs tours de passe-passe, yo
Pendant qu’la bataille à mort
Entre la rage et la misère
Est devenue sport populaire
Des deux côtés de la Manche !
[Cheech]
Enchanté!
Pleasure to meet me
The essence of elegance
Ever eloquent
And deading up a beat
Beat the system before it beats me!
In my element
Revel in all the decadence
Never be beneath me
Most decorated slick rick profiling
Styling, jet riding heavyweight
The steezy
Dreamy
Don’t believe me I’m happy to give a quick demonstration
So you feel me
You know the deal
Ds a demon on the d-lo
Deviate a little
Still diggity devious
Dealing blows
When he flow
Lyrics leave your head spinning like D-lo
Leave the decks spinning till the reload
Switch!
My words are weapons deadly in the wrong hands
Catch contact the hits like hand-to-hand combat
Shit,
And that’s it,
Beer, money, funk
In abundance, and heavy handed tactics
[Dubbul O]
Digging some new shit to be fucked with
I must spit irregular
Your head split when my lyrics are thrown to your brain
You break to the cellular
That next shit
Bless this
That wickedest sound
So traitorous
When I’m killing the riddim
I’m reckless
And I’m giving it to you
Relentless
Stop wordplay
Mind flow
When the bar come through like a cyclone
Tongue swinging like Daito
Samurai
No, I’m a rolling
Rolling high planes
Drifted wide range
Spliffed in my brains
Beginning to fuel in my grains
So up the studio I stay
La wacks, En Garde!
Wrecked with one bar
Still spit sixteen or more
For the love of this music thing
We’re stronger
From Manchester to Paris
See we’ve got Dro-P to spit savage
And APA to come bring the madness
See me or Arch Stanton, what’s happening?
The Mothership has landed
Come to bring the damage pain
Simplistic switched to broken English spirit on display
I’m on the way
Heading up to Junkleberry on a train
And looking for space junk
So accommodated into something you can play
[Arch Stanton]
Encandador!
The pleasure’s all mine
You must excuse me for a moment
As I slip into my mind
For when I’m not here
Unneeded, unheard of
Unheeded
I’m not seen; not see fit to be so
In fact I’m inclined
To stay in the secret
To pray in the unlit
To lay in the prefix
And leave her behind
See in the shine of day
I see my sorrow sign of pray
I’d rather stay a castaway
I cast a stray up on the night
[Goshin]
My Psyche rattled into a psychedelic angst
My insidious alien pranks
Saving the day is intact
My name labelled insane
You never knew Jack
When latency fundled your brain
Lately it’s leaving your back lacking.
Picking up the pace now is apparent
We landed onto the grandest,
Perfect Pictionary band-width
Land fixed your principal by
Boundaries of language
We human though fool
There ain’t no category we branded.
Find it standard to react
With fine grammar
Blammer those with jibba jabbering
Flow shake cadaver
Balanced inner chi form
Energy harness free thought
Melody armoured beat
For goodness’ sake
That’s just my man alive
Man, I just blitzed by
Fire light ignite the skies
The Force awakens in my mind
And spawns a Jedi
Vice like Sidious oesophagus grip,
Viciously victim to a darker side a full on advance
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6. |
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7. |
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[Skam]
Et dis-moi qu’est-ce qui nous reste ?
Toujours plus de rage dans nos textes
En hausse constante comme vos taxes et le nombre de gens que je déteste
Une fosse puante comme vos castes
C’est le retour de l’extraterrestre, du chien collé à vos basques
Et feue ma joie qui se défenestre
Je te cuisine du poulet basquaise, volaille criminelle bien cuite
C’est fini d’faire le laquais, j’viens gratter là où ça irrite
Faire mal sur l’papier, l’plaquer comme sur le bitume et faire vite
Avidité sans amertume nul ne sait c’qui les habite
Ces grands pontes de la thune sont autant de têtes à abattre
De phases éclatées comme la lune
Et ce, d’New York jusqu’à Rabat
Appelez-moi le jour où feront la une nos putains d’vies au rabais
Trop longtemps qu’ceux qui dominent disent qu’le bonheur c’est après
Même en sachant qu’ils te promènent,
Cotisent comme ils t’ont appris
Grand champ d’ordures, d’excréments, de mouise dont ils t’ont épris
J’écris des morsures, que d’la haine
Supplice pour leurs yeux épieurs
Gueule ouverte sur nos blessures
Crache comme on vide un chargeur !
[Dro-P]
Et dis-moi qu’est-ce qui nous reste ?
Un triste monde qui empeste
La raclure, le vomi, l’injustice et l’inceste
La torture, le pourri, la Police et tout le reste
Pas d’complainte, juste un constant, une mise en contexte
Ecoute la sueur du calvaire
Les nécrophages morbitaires se frottent déjà les mains :
Toujours plus de maille à faire à mesure qu’approche la fin !
Mais on compte pas les mesures et on chante pas de refrain
Les lendemains qui mentent sont déjà pour hier
Soyez fiers qu’ils disent
Fermez vos gueules, ou gardez-les soumises
T’auras beau doubler la mise,
Tu pourras pas test la partition des richesses
De un à dix millions de milliers
Quatrième pouvoir, cinquième colonne
On a du rab de pilier !
Alors qu’la révolte peine à mettre le pied à l’étrier
Tous les pantins fidèles continuent à prier !
[Skam & Dro-P]
Et dis-moi qu’est-ce qui nous reste ?
Un grand saut dans l’irréel dès qu’il faut lâcher du lest
Et dis-moi qu’est-ce qui nous reste ?
Des carnages à la pelle et quelques coupures de presse
Syllabes engendrées à la pile, violente tension bouffé de stress
Toujours ces flics en civils effectuant contrôles au faciès
Avec un tonfa sous la veste
Mi-cowboys et mi-gorilles, je fuis leurs frasques comme la peste
De l’anthrax dans ce qu’on distille vient dévaler sur quelques pistes
Pendant qu’nos ministres administrent du VIH dans les pistils
Pour dessiner de nouvelles marges, remplir de sans tous vos pastels
Tant de familles ont pris le large, un génocide qui veut pas s’taire !
Oublie pas le pastor et le conquistador
Qui troquèrent or et diamants purs contre d’infectes couvertures
Façonnent l’histoire à la baïonnette, au feu et au fer
Finis les faits, que du faux, c’est le diktat de leur rature
Barbares à la dent dure, Barbare c’est sûr a trépassé, sous le sang et l’acier
[Skam]
Sentiments guerriers pour la défense d’un étendard,
J’préfère du papier pour offenser des milliers d’hommes qui pendiculent
Excusez-nous d’être les derniers à vos concours de braquemards
Et à l’écoute des politicards hypnotiques tels des pendules
[Dro-P]
Un rêve qui sent le cauchemar, éveillé, qui pue le traquenard
Ouvre les yeux, c’est pire dehors, les factions gesticulent
Triste époque, épîtres en fascicules qui rafistolent les faux apôtres
Ceux qui libèrent un dingue pour en arrêter un autre !
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8. |
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Je vous amène la guerre sur un plateau d'argent
Et sur un plateau en verre la tête de votre enfant
Je suis le sperme avarié qui infiltre les interstices ovaresques
De la jeunesse aveuglée par les lumières qui jaillissent des fresques
Cathodiques
Je suis athée, juif, musulman et catholique
Ou peut-être suis-je encore bien pire.
Je vous amène la guerre et vous l'amène avec le sourire
J'ai les yeux de fer de l'enfer pour vous voir mourir
Tous jusqu'au dernier, Poussez, frappez, je tendrais l'autre joug !
Celui de l'oppresseur en dentelles qui danse en dents de cisailles
Qui tenaille, enchaine et défouraille
Votre innocence stupide et naïve
Bercée sous une mitraille trop vive pour être étouffée
Des boules Quies pour acquiescer, entendre le silence de la mort
Et une laisse en titane pour se sentir libre au dehors
J'ai des hordes de barbares qui attendaient le grand soir, en vain
Qui sous le poids du désespoir se sont vengés au petit matin
Je suis le GHB versé dans du champagne
L'étron brûlant servi dans un verre en diamant
L'innocent condamné décapité sous les cris et hurlements
D'une plèbe en rut car diffusée sur grand écran
Je suis cet enfant mort rangé dans une valise
Au bras d'une mère trop jeune
Cherchant un cimetière pour la chair de sa chair
Au milieu des ruines de Dresden !
Je suis l'Allemagne nazie et la France de Mitterrand
De de Gaulle, Hollande ou Sarkozy
Je suis la Côte-d'Ivoire de Gbagbo et l'Ouganda de Big Daddy
Je suis l'empire ottoman et la province du Vatican
Je suis la Chine de Mao, du parti et de Hu Jintao,
Je suis la Russie de Staline, Poutine et Medvedev
L'Angleterre de Thatcher, Cameron et Tony Blair
Bref, je suis l'Etat, la frontière
La loi qui fait barrière, vous parque et vous assujetti
J'ai un pied aux iles Caïman et un doigt en Syrie
J'ai la planche à billets et la planche à bétail
Je vous amène la guerre et je ne fais pas de détail
Les rebelles en ripaille et les fidèles invités à leurs propres funérailles
Malheur à l'homme, la femme et l'enfant
Malheur à l'Homme rouge vert jaune bleu noir ou blanc
Je vous amène la guerre mais vous amène l'argent
Je transpire la haine mais sous des gants de velour
Alors, émus, vous continuez à mélanger nation, honneur, patrie et amour
Je suis la terreur nocturne qui pollue votre sommeil
Bien poli en Chanel, je pisse dans vos tiroirs, brûle vos polichinelles
Et déchaine la violence léthale
Je chine au milieu des étals de vos rêves brisés
Méprisés, mis au ban public de l'empire du vice,
Mis sur le banc des accusés
Reclus, le cul usé
D'avoir trop attendu, trop sacrifié
Trop entendu trop espéré.
Mais j'ai sorti la sacro-sainte croix de la crise de ma boite à malice,
J'tape au marteau sur le pas de vis
Expert en crucifixion,
Et à celui ou celle
Qui a cru que c'était de la fiction,
J’rappelle que j'fais fructifier vos actions !
Je suis l'arbre de vie, à jamais figé dans la souffrance :
Mes racines avilies pompent ces cœurs que l'aigreur a vieilli
Et les saignent en saillies tant ils suintent l'envie.
S'en est fini des méchants, s'en est fini des gentils
C'en est fini des gens,
Je vous ai amené la guerre et avec elle la folie
Le tout sur un plateau d'argent !
Et sur un plateau en verre j'avais posé la tête de votre enfant ;
Les yeux collés par la haine vous l'avez dévoré sans peine,
Aveuglément… vous voilà repus, mes braves,
Et sur vos corsages blancs, là où battaient vos cœurs
Il reste trois gouttes de sang, qui n'ont rien d'une fleur...
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9. |
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[Goshin]
Yo everybody saw it but nobody moved
But why am I blind to the obvious clues,
Our city, getting fuller by the corporate crews
Tomorrows lessons ever-shaped by yesterdays news.
You see we innocent once and somehow taught to hate
We all human born with the songs of Bill Blake
The late great,
Innovator certainly one -
Man of a kind who systematically wrote
His word is bond.
It’s been and then gone
Sacrificial lambs of society
Violently mind fucked and forced to insanity
Electrify the inner demon and draw breath
What a feeling to be stepping in the shadows of death!
Lord! Take heed to the religion produced,
The dominions of faith cartels with no truth
And big powers allowing themselves to reign hell showers
Change in this world must now begin with the youth.
[Chorus]
Everybody saw it but nobody moved
And now that we’re dead, boy, how will we prove?
Backstabbers were smoothing the shooting around
And our lifeless bodies are falling on the ground
Everybody saw it but nobody moved
Progress forward; feigning the groove…
Fuck, that’s what they call “tomorrow’s light”
But screw you geezers: your sky ain’t no bright!
[Dro-P]
C’est le chaos permanent,
Partout des nouveaux plans d’ajustement structurel débiles
Conçus pour étouffer, taper, découper à la pelle
Les cerveaux endormis
Et faire du Bien le nouvel ennemi public numéro
Un, deux, trois coups de batte et puis s’en vont
Ainsi font font font les marionnettes du pouvoir
Et on est fom-fom-fomblards
Mais on reste éveillés, encore et encore
Du fin fond du soir
De la nuit la plus noire
Qu’est connu le ciel du Nord :
Manchester, hometown of the cellar-dwellers
Mothership / Dro-P
Always on the vanguard
Connecting once again
Slude Funk / En Garde!
Soldiers of the fragile balance between Art and Rage
Deep down the very lower levels of the underground
Condemning the fake progress, fils
Synonyme de chaos et d’injustice
Peace?
Just be prepared for War!
[Chorus 2]
Everybody saw it but nobody moved
And now that we’re dead, boy, how will we prove?
The system we fed just ate us alive
When our dreams were burnt in the flames of our pride
Everybody saw it and the few who rebelled
Were firmly gagged and bound and were drown behind a jail
Fuck their unfair so-called progress
That fattens the rich, starving everybody else!
[Cheech]
Intergalactic and practically magic
I'm back with a bang and a bag of the dank
And a packet of matches,
That man of action with a brand new plan of action,
Adamantium mandible had em napping,
Part Manson slash cactus jack,
Bang bang,
Wore the mask but how long could it last?
Snap back if ya biting the bars they attack back,
Leave a mark on em,
Marvellous bars but you can't have that,
Marvel at Dan’s raps but that's that,
And that's it
The tactics still attack til they crack shit,
Serve it in tin foil wraps for these addicts,
Pardon the pun but,
Jack I think we cracked it,
Dumb luck for you rappers I mean,
Did you really think you ever stood a chance against a champion?
Permanently high,
Still annihilating challengers it’s standard,
Bringing that sludge funk sound to you bastards!
[Chorus 2]
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10. |
Judith Dynamite
05:10
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Judith en avait marre qu’son mari s’paie sa pomme
Marre de faire la boniche pour son abruti d’homme
Le genre de type qui croit qu’les femmes n’ont pas de cerveau
Et qu’si elles sont sur terre c’est que pour les marmots !
Elle n’en voulait même pas d’ses trois petits lardons
Ou du moins pas comme ça, pas avec ce pauv’ con.
Et les gens de Topeka lui sortaient par les yeux
Les femmes étaient soumises, et les types tous des bœufs !
Tous les soirs elle rêvait de larguer tous ces nazes
D’se tailler à la fraiche et d’explorer le Far West
Alors le jour qu’les gouttes ont fait déborder le vase,
Elle a pris un fusil et a laissé tout le reste.
Elle a confié ses petits, assez grands pour être chiants
Leur a dit « mes enfants, profitez de la vie ! »
Sans même un baluchon, elle est partie à pied
Rejoindre à Council Grove la route de Santa Fe !
Yeah, yeah he he yeah-he!
Ride on, ride on! Judith
Dynamite is on her way
On her way-ay-ay-ay-ay!
Yeah Yeah he he yeah-he
Ride on, ride on! Heading
West to Santa Fe!
Judith is on her way!
Judith avait ouï-dire qu’à l’Ouest il y avait tout
Des femmes libres, de l’alcool, de l’or sous les cailloux
Mais au Nouveau-Mexique, les bandits font la loi
Et les femmes se font battre par des hommes trop saoûls
Bien décidée à croire qu’les gens n’sont pas tous fous
Judith se mit à boire, essaya tout c’qui s’boit
Au comptoir du saloon miteux d’Algodones !
A peine convaincue par le goût de la liche,
Tout un paquet de vicelards vint lui reluquer les fesses.
Elle les traita de connards et sorti un pied de biche !
Pas bourrée pour un sou, elle cogna comme une sourde,
Montrant à ces cowboys, qu’les femmes sont pas des gourdes
Apprenant d’un vendeur qu’ici y’avait plus d’or
Elle acheta quand même un stock de dynamite.
Elle braqua une calèche qui arrivait du Nord
Et en route pour LA, l’océan et ses mythes
Yeah, yeah he he yeah-he!
Ride on, ride on! Judith
Dynamite is on her way
On her way-ay-ay-ay-ay!
Yeah Yeah he he yeah-he
Ride on, ride on! Heading
West to Los Angeles, baby
Judith is on her way!
A peine à mi-chemin, elle était prise en t’naille
Par devant des indiens qui fuyaient le lynchage
Par derrièr’ des brigands, des tueurs des canailles
Des colons bien salaces qui voulaient du sauvage
Pour massacrer les hommes et violer les enfants.
Judith fit un gros drift et sorti d’la banquette
Un fagot d’dynamite et quelques allumettes.
Elle alluma la mèche et, tout en balançant
Le paquet aux colons, elle cria : « Mort aux cons ! »
En signe de gratitude, les indiens l’invitèrent
A boire un ptit canon le soir dans la tribu.
Mais après quelques verres, elle en eut assez vu…
L’homme a ses habitudes, la médaille son revers :
A peine moins soumises, les femmes n’étaient rien.
Pas un pour rach’ter l’autre : du gringo à l’indien ;
Se dit Judith, blasée, en partant au matin.
Yeah, yeah he he yeah-he!
Ride on, ride on! Judith
Dynamite is on her way
On her way-ay-ay-ay-ay!
Yeah Yeah he he yeah-he
Ride on, ride on! Keeping
Sail for Los Angeles, baby
Judith is on her way!
Judith perdait l’espoir, voyageuse au long cours ;
Et à chaque comptoir, c’était le mêm’ discours :
« Désolé ma p’tite dame, ici il n’y a plus rien,
Mais des explosifs oui, il m’en reste encore plein ! »
- Vous m’mettrez un carton, d’façon au prix qu’ça coûte.
J’crois bien qu’ce monde de merde, il ne tient pas la route.
En arrivant aux portes de la ville des anges
Elle vit un groupe de femmes qui lui donnèrent le change.
Elles la dévisagèrent et lui crièrent ainsi :
« C’est ton homme ce porc, qui t’as mises à la rue ?
Tu n’trouveras jamais d’or, pauvre folle perdue ! »
- Ah si les femmes s’y mettent !, se dit Judith en rage
Etes-vous donc trop bêtes ? Etes-vous coprophages ?
Vous crachez la même haine que vos immondes maris !
Elle s’alluma une clope, se gratta le menton…
Et fit sauter la ville, en criant « Mort aux cons ! »
Yeah, yeah he he yeah-he!
Ride on, ride on! Judith
Dynamite was on her way
On her way-ay-ay-ay-ay!
Yeah Yeah he he yeah-he
Ride on, ride on! Looking
For a better place
Judith was on her way!
Yeah, yeah he he yeah-he!
Yeah, yeah he he yeah-he!
Judith Dynamite was on her way
Looking for a better place
For a better life to live
Looking for equality…
The world blew up her dream
And she blew up the world
In return…
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11. |
Torture (Interlude 2)
01:05
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12. |
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Tous vendus parce que tous à vendre
Monde en vrac, crack en sous-main,
Economies de guerre,
Ogives nucléaires et sous-marins
Gros sous,
Marrant le temps s'écoule
Comme si de rien n'était.
Va t'pendre !
A la lanterne qu'ils disent,
On délocalise mais partiellement
et parce qu'habilement les armes chimiques
Elles, restent made in France
Des guerres pour lubrifier
Les rouages d'une grande brûlée
L'Europe mérite bien son nom :
Jeune vierge effarouchée,
Jeune proie vite enfourchée
Par un dieu-Taureau, patte graissée,
Chibre turgescent, la chair éclaboussée.
Indécent qu'ils disent...
Viols banalisés, jeunesse lobotomisée,
Oreilles sur écoutes et lobes atomisés.
Méprisés et aculés,
Au piquet sans grève, sans rêve
Et crachant des glaviots avariés.
Chope le gen-ar,
Et n'argumente que si le juge demande.
Presse en couleur, presse d'enculeurs !
Pressens la peur, la mort
Et tous les sentiments gênants.
Les gens mentent, mais les gentils nan,
Soi-disant.
Dix ans ou cent, misère,
A la fin il ne reste que des inconnus
Qui partent en poussière,
Morts ou vifs : Régime binaire.
011001010011
Légion de la peur
Distribuée à l'emporte-pièce.
Incohérence des textes.
Le passé est concept, certes
Mais la souffrance est bien réelle.
Tu vois les lumières de la ville
S'éteindre au loin et avec elles
S'envoler ta félicité
Mais vois-tu la colère de la foule
Réclamer du pain
Et ne serait-ce qu'un petit
Quart-d'heure d'électricité ?
Un quart d'heure de rien du tout, hein...
Alors ?
Quart d'heure américain ?
Pouaw, comme tu viens !
Comme pour déculpabiliser l'homme moderne
Et son phallisme primaire.
Couleur ternes et drapeaux en bernes !
Voix qui se dressent
Et moelles qui se greffent.
Caught by a devil insider;
Truth doesn't hurt, it's just the aftertaste.
Paste Copy Copy Cut Copy Paste Paste.
Qu'est-ce que tu veux ?
Du temps? de l'argent ?
Timelessness is last kingdom, mon vieux
Nostalgia is now bargained
At your local Sainers'
Eighty-niners !
English'o-french mesh curved over
Radio balanced psychological grid.
Bid more ! Achète l'audience.
Des grenades qui t’arrachent le bide.
Mords, sers
Comme si le taillant allait suivre.
Avides, stupides...
Bring the noise!
Make love not demagogy !
Flagellologie, le sens se perd
Comme une partie de cricket,
McKroket, quartier rouge,
Crapette, fumée noire... Désolé si ça foire !
Le sens se perd
Mais les mots caressent
L'aurore nouvelle d'une mort annoncée.
Gardez vos chroniques
Et la presse de caniveau !
Tous vendus parce que tous à vendre !
Tous pendus parce que tous à pendre !
Tous perdus parce que tout s'apprend !
Tous pendus parce que tous à pendre !
Tous vendus parce que tous à vendre !
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13. |
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[Intro]
Mesdames et messieurs, approchez, approchez !
Ne soyez pas timides, allons venez, entrez !
Il y en aura pour tout le monde, même si,
Ici, comme ailleurs, et vous vous en doutez,
Les places assises sont chères et toutes numérotées !
[Dro-P]
C’est la folie spectaculaire d’un spectre tentaculaire,
Un putain d’monde à chier mais en Technicolor.
Et qu’tous les puissants adorent. Un scénar’ à deux balles,
Des stars toujours al, pendant qu’la misère dort dehors.
Des guerres bien sales, de l’or, des millions pour des métaux,
Des gros porcs, des mythos, et des enfants violés.
Beau tableau ! Les rues du monde pour studio, de la dope en
Container, des patrons, des pervers, des voyous,
Des voyeurs, des députés dévoyeurs, des porte-hélicoptères,
Le kitsch de Gotainer et le public en
Liesse. Quand la pièce est une grosse daube, si les critiques
L’adoubent, le public est debout, et il y aura des
Rappels, des couvertures de mode, et sûrement des
Oscars, pour les escarres d’une espèce immobile dans
Toute sa tragédie, laide et ridée, et qui sortant de scène,
Oublie qu’les happy ends ne sont plus à la mode !
[Chorus]
Mais tôt ou tard, bourrée, et qu’elle le veuille ou non,
Sous le poids de la haine, du plomb et du mépris,
Le rideau velouré lui tombera dans la gueule,
L’humanité crachant son putain d’dernier cri ;
Mais tôt ou tard, bourrée, et qu’elle le veuille ou non,
Sous le poids de la haine, du plomb et du mépris,
Le rideau velouré lui tombera dans la gueule,
L’humanité sombrant pour toujours dans l’oubli !
[Mârouf]
La culture besoin vital quand la haine gagne la rue
Tu m’payes à la fin du bal, j’vais t’faire danser sur l’instru
Ma poésie est vénale, je la paye de mon vécu
On a l’inspi paranormale et l’audace des « d’jà vaincus »
On s’intéresse pas aux titres et on vous laisse la conclusion
Sur la scène y a d’jà des pitres, en renfort v’là les bouffons
Car si le sérieux c’est vos chiffres, vos honneurs et vos biftons
« Tout ça devient bien trop triste », chante le peuple à l’unisson
Bruits de rafales à ma fenêtre, que m’en dirait René Char ?
Nique les strass et les paillettes, j’aime les célestes clochards
J’fais du son pour les esthètes, les métèques et les pochards
Tout ça à la bonne franquette, à la façon banlieusard
C’est l’retour des années folles, on picole on batifole
Pendant qu’les colombes s’envolent du Grand Paris Nécropole
J’attends l’art qui réunit, qui sublime nos ressentis
Y a plus d’stars au Paradis, j’ai besoin de vrai, pas d’parodies
[Chorus]
[Skam]
Après les trois coups le rideau s’lève sur un triste spectacle
Auquel assiste, le souffle coupé, une foule impeccable,
Affable et affamée, le corps criblé de rides
Les femmes caressant leurs chiens
Les hommes remontent leurs bides !
Mais rien à voir car l’on dévoile que la scène est vide !
Vaudeville par le néant, les acteurs ne sont pas venus
La pièce était factice, mais les billets bien vendus
Ni entendu, ni vu, quand il s’agit de faux
Les fous se font distants si leur théâtre prend l’eau
Proliférant, les vagues décrochent les sièges étanches
Soulèvent les spectateurs encore hier bien assis
Dans cette noyade étrange, au milieu du chaos
J’ai demandé le scénario : on m’a remis une feuille blanche
Sur laquelle j’ai craché avec toute ma violence
Qu’à cour ou à jardin il n’y avait plus d’envie
J’allais crier « Encore ! », mais une vague m’engloutit !
[Chorus]
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14. |
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[Cheech]
Dro-P
Mothershipping
Instead of crying over spilt milk
I’m spillin liquor flying high,
Little bit of Kool aid, and I don't mind the cyanide,
A doomsday that I survived,
Another crusade that I can get my life behind,
See cult figures never pull triggers, followers do,
It's not the same making promises and following through
So know the difference!
Shit is looking ominous dude,
I know my limits, nothing is impossible
Improbable maybe, but with the mothership baby
It’s gotta be true! nothing but the funk
With an alien colony cruising,
Never changing the motto: it's still “beer money funk”
My philosophy's a product of boozin,
Still quick to stick the boot in,
Still don't really like rappers,
Still not really like rappers
So it doesn't really matter who I'm cool with,
Anyway I'm still the coolest, ha!
[Dro-P]
Un peu d’liqueur anisée pour te faire cicatriser
Une putain d’gueule de bois qui t’envoie rec-di dans l’décor
Hardcore, comme un 49-3
C’est la misère sociale
Au plus haut niveau de l’Etat, il n’y a plus rien à sauver
Une paire de banquiers ou trois
Et dix fois trop de connards sur la piste aux dollars
Fascistes opportunistes en croisade contre la Vie
Et criant à qui l’envie que les pauvres vont en baver
Fuck this!
Personne pour battre le pavé
Quand ils saturent vos télés
Avec du sexe à la pelle,
Des crimes trop passionnels
Et des wagons d’étrangers
Des lambeaux d’humanité
Voilà tout ce qui nous reste
Des bouts de chandelle informes
Qui s’accrochent tant bien que mal
A la cime fragile d’une forêt en extinction
Du cyanure en perfusion
Et si rien n’est impossible pour les enfants du rien, gamin
J’crois bien que la Terre de nos pères
Arrive bientôt à sa fin !
[Goshin]
It’s taken all of these moments
All of these reckonings
To recognise the relic of my time
A cerebellum in disguise
Na, something like a zephyr caught up in the rye madness
Running these wax syllable antics.
The land shake as I settle in the stance
Its appropriate brain wave alien trance trick
So play blazed, level the standard
Ferrel we're branding
Militant ways of fairytale days are granted.
This granular sign frequency grandeur
Now there’s just a small matter of my frequency mantra
It’s magical, revealing the meaning of life
Unveil a hieroglyph a signature from God
Inscribe in irises deep
My kind vibe with me, lion keen eye of the Beast
Riding the storm, fuck
Looking for more trouble
Your dumbstruck
Levelled out and fucking for love-luck
But lucks up
We’re floundered
When no longer they trust us
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15. |
Who You Be? [ft. Kemo]
03:52
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[Dro-P]
Who you be? Who you be? No one’s coming.. see
Horizon is dark and the war is at work
The soldiers won’t bark before they fire, before they fire
Who you be? Who shall call you?
And I ain’t talking gods; Gods are pricks, Gods are fools,
Nasty ghosts created by fear, ou pire…
Who you be? Who will interfere? And distort empires
Build a world in a blink and fulfill desires?
Des ailleurs… Des ailleurs, j’en ai plein d’ailleurs
Des ailleurs, j’en ai plein dans les yeux
Et pour deux ou mille ans : des cauchemars de poussière
Sept milliards de faux-frères qui s’égorgent en chantant,
Voilà tout ; I said Who! Who you be?
[Kemo]
Un banal trop plein beuglant
Un cortège de semblables contraint de temps
Bilan du millénaire, dans un silence pillé d'air
Esprit asphyxié, j'crache une bribe d'éclair
Les conditionnements grondent,
Nos vies s'élancent et se lassent en une dissonance d'ombre
Peur de vieillir, trop d'adultes amers, lisses
Quand j'écris, mes plaies d'enfant s'insurgent à l'air libre
Homo sapiens tu crois savoir qui tu es, ou presque
Tu émiettes ta piété en bombe sans avoir pitié du reste
En qui crois-tu
J’traine entre la précarité et ses dictatures,
Entre l'amour et ses vives ratures
Il restera un bourgeon d'cet écrasant tourbillon,
Au bout du temps courbé, mutant, un nouvel embryon
Prie ou crie pour que Dieu nous entende
J’pousse la poésie jusqu'au Big Bang
Que la terre offensée retrouve ses sens
Entre explosion d'imaginaire et coulée d'sang
Qui es-tu ? Poseur d'étoiles sur nos destins, je t'aime…
Tu sais, le souci c'est la souffrance des cœurs restreint
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MC Dro-P Lausanne, Switzerland
Writer since his earliest age, Dro-P really got into hip-hop in 2009. He's been jamming in Belgium, Germany, Switzerland, Peru, France, England, ... With DDT in Manchester, he released "Da Darkest Team" in 2011. Then back in Paris he dropped his first solo album "Le Sang des Innocents" followed by an EP "Chape de Plomb". Now living in Switzerland, he's got some new wicked projects in the making! ... more
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